Neisseria gonorrhoeae
(gonococcie)
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- Femme :
- écoulement vaginal, cervicite (écoulement muco-purulent du col), dysurie (asymptomatique dans 50% des cas) ;
- infection génitale haute (salpingite, endométrite).
- Homme : écoulement urétral purulent et parfois dysurie (asymptomatique dans 5 à 50% des cas).
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- La meilleure méthode est la PCR (Xpert), si disponible.
- Homme (sensibilité insuffisante chez la femme) : coloration de Gram (ou au bleu de méthylène) : diplocoques intra-cellulaires et polynucléaires neutrophiles (plus de 4 par champ).
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ceftriaxone IM : 500 mg dose unique
ou, si la ceftriaxone n’est pas disponible, céfixime PO : 400 mg dose unique
Traiter simultanément une chlamydiose.
En cas d’infection génitale haute, voir IGH.
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Chlamydia trachomatis
(chlamydiose)
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- Femme :
- écoulement vaginal, cervicite et rarement dysurie (asymptomatique dans plus de 50% des cas) ;
- infection génitale haute (salpingite, endométrite).
- Homme : asymptomatique dans 90% des cas. Sinon, urétrite avec écoulement discret et/ou dysurie.
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La meilleure méthode est la PCR (Xpert), si disponible.
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azithromycine PO : 1 g dose unique
ou doxycycline PO
: 200 mg par jour pendant 7 jours
Traiter simultanément une gonococcie (sauf si la coloration de Gram chez l’homme ou la PCR montre l’absence de N. gonorrhoeae).
En cas d’infection génitale haute, voir IGH.
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Trichomonas vaginalis
(trichomonase)
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- Femme : écoulement vaginal jaune-verdâtre, parfois malodorant, irritation vulvaire (asymptomatique dans 10 à 50% des cas).
- Homme : souvent asymptomatique. Sinon, balanite, urétrite avec écoulement discret et parfois dysurie.
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- L’examen direct à l’état frais des sécrétions montre des trichomonas mobiles (faible sensibilité).
- pH urétral ou vaginal > 4,5.
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tinidazole ou métronidazole PO : 2 g dose unique
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Vaginites bactériennes
(Gardnerella vaginalis et autres bactéries) |
Le diagnostic repose sur la présence de 3 de ces 4 signes :
- écoulement vaginal gris-blanc et homogène
- pH vaginal > 4,5
- odeur nauséabonde des sécrétions vaginales (poisson avarié), surtout en présence de potasse (KOH 10%)
- présence de cellules cibles (« clue cells ») à l’état frais ou à la coloration de Gram des sécrétions vaginales
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tinidazole ou métronidazole PO : 2 g dose unique |
Candida albicans
(candidose)
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- Surtout chez la femme : vulvo-vaginite prurigineuse, pertes vaginales blanc-crème fréquentes, dysurie parfois.
- Chez l’homme : balanite/balanoposthite (inflammation du gland et du prépuce, érythème, prurit, pustules blanc-laiteux) et rarement urétrite.
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- L’examen des sécrétions vaginales à l’état frais (+ NaCl 0,9% ou KOH) montre des levures et filaments mycéliens.
- pH vaginal normal
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- Chez la femme :
clotrimazole 500 mg : 1 cp vaginal dose unique
- Chez l’homme :
miconazole 2% crème : une application 2 fois par jour pendant 7 jours
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Herpes simplex
virus type 2
(herpès génital) |
Nombreux porteurs asymptomatiques. Vésicules multiples évoluant vers des ulcérations douloureuses. Localisées chez la femme sur la vulve, le vagin et le col ; chez l’homme, sur le pénis et parfois l’urètre.
En cas de primo-infection : fièvre (30%) et adénopathie (50%). Récidives pour 1/3 des infections, avec prodrome plus court et symptômes moins marqués.
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Culture, sérologie et PCR (par un laboratoire de référence uniquement). |
Antalgique, désinfection locale.
Si disponible, aciclovir PO :
- Primo-infection : 1200 mg par jour pendant 7 jours, dans les 5 jours qui suivent l’apparition des symptômes.
- Récidive : même traitement pendant 5 jours, dans les 24 heures qui suivent l’apparition des symptômes.
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Treponema pallidum
(syphilis) |
Ulcération génitale unique, ferme, indolore, passant souvent inaperçue. |
Le RPR/VDRL manque de sensibilité et de spécificité mais peut être utile pour suivre l’efficacité du traitement (baisse du titre) ou confirmer une ré-infection (hausse du titre).
Les tests tréponémiques (TPHA, FTA-Abs, tests rapides tels que SD Bioline®) sont plus sensibles et spécifiques.
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benzathine benzylpénicilline IM :
2,4 MUI par injection, dose unique (syphilis < 12 mois) ou une injection par semaine pendant 3 semaines (syphilis > 12 mois ou durée inconnue)
ou azithromycine PO : 2 g dose unique
ou érythromycine PO : 2 g par jour pendant 14 jours
ou doxycycline PO
: 200 mg par jour pendant 14 jours
Traiter simultanément un chancre mou.
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Haemophilus ducreyi
(chancre mou) |
Ulcération unique (ou ulcérations multiples) des organes génitaux, douloureuse, à base molle, saignant facilement au toucher.
Adénopathie inguinale douloureuse et volumineuse dans 50% des cas.
Fistule dans 25% des cas.
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H. ducreyi est difficile à identifier au microscope ou par culture. |
azithromycine PO : 1 g dose unique
ou ceftriaxone IM : 250 mg dose unique
ou ciprofloxacine PO
: 1 g par jour pendant 3 jours
ou érythromycine PO : 2 g par jour pendant 7 jours
Traiter simultanément une syphillis.
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Papillomavirus humain
(condylomes) |
Excroissances molles (“crêtes de coq”) verruqueuses, indolores, parfois regroupées, ou macules (condylomes plans). Localisation externe (vulve, pénis, scrotum, périnée, anus) et/ou interne (vagin, col de l’utérus, urètre, rectum ; cavité buccale chez les patients infectés par le HIV). |
Le diagnostic est clinique.
Si le contexte le permet, la présence de condylomes génitaux chez une femme justifie un dépistage de lésions pré-cancéreuses du col (inspection visuelle à l’acide acétique ou frottis cervical ou autre technique disponible).
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- Condylomes externes < 3 cm et condylomes du vagin : podophyllotoxine 0,5%
- Condylomes externe > 3 cm ; condylomes cervicaux, intra-urétraux, rectaux, oraux et condylomes chez la femme enceinte ou allaitante : excision chirurgicale ou cryothérapie ou électro-coagulation.
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