■ Dès l’alerte, un comité de gestion des épidémies chargé d’organiser la réponse est constitué ou réactivé à chaque niveau.
■ Les rôles du comité sont de déterminer les stratégies, organiser la gratuité des soins, coordonner les partenaires, assurer le suivi de la mise en œuvre, établir le budget prévisionnel et préparer l’évaluation de la riposte.
■ Il est essentiel que le système d’enregistrement et de transmission des données soit fiable. Il permet de détecter l’épidémie, surveiller son évolution et orienter les actions de lutte.
■ L’analyse des données épidémiologiques est effectuée chaque semaine à tous les niveaux.
■ La prise en charge des patients est décentralisée pour écourter le délai entre les premiers signes et le début du traitement.
■ Les traitements sont gratuits.
■ Les malades sont isolés.
■ La distribution des traitements sous forme de kits facilite l’approvisionnement.
■ Les traitements doivent être disponibles dans tous les établissements de soins tout au long de l’épidémie. Une surveillance régulière de la disponibilité en traitements permet de planifier l’approvisionnement.
■ L’analyse des taux d’attaques spécifiques par classe d’âge et par lieu permet de déterminer les zones à vacciner en priorité et l’âge de la population cible.
■ Le choix de la riposte vaccinale est orienté par le risque d’extension de l’épidémie.
■ La préparation d’une campagne de vaccination en urgence ne devrait pas excéder 2 semaines.
■ L’information et la mobilisation sociale sont mises en oeuvre dès que l’épidémie est confirmée.
■ Il faut faire appel à un large éventail de médias pour transmettre les messages.