Néphrotoxicité

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Aminosides
 

La néphrotoxicité est diagnostiquée par une augmentation de la créatininémie par rapport à son taux de base. Dans sa forme initiale, elle est en général asymptomatique, il est donc essentiel de surveiller la créatininémie pendant la période où le patient reçoit un aminoside.

 

Les patients symptomatiques peuvent présenter : diminution de la diurèse, signes de surcharge hydrique (œdème, anasarque ou essoufflement), symptômes urémiques tels qu’une altération de la conscience (confusion, somnolence).

 

Des comorbidités comme le diabète ou l'insuffisance rénale chronique ne sont pas une contre-indication au traitement par les aminosides, même si la prudence est recommandée dans ces circonstances.

  • En cas d’insuffisance rénale :
    • Arrêter l’aminoside.
    • Éliminer les autres causes d'insuffisance rénale (p. ex. diabète, déshydratation, autres médicaments, insuffisance cardiaque congestive, obstruction ou infection des voies urinaires, hypertrophie de la prostate).
    • Ajuster la dose des autres antituberculeux à la clairance de la créatinine (Annexe 12).
    • Contrôler la créatininémie et les électrolytes toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à stabilisation de la fonction rénale.
  • Si la fonction rénale s'améliore ou se stabilise, reprendre l’aminoside s’il est indispensable au traitement antituberculeux, en ajustant la dose en fonction de la clairance de la créatinine (Annexe 12).