OLANZAPINE oral

Select language:
Permalink
Sommaire

    Dernière mise à jour : Février 2024

     

    Prescription sous contrôle médical

     

     
    En raison des effets indésirables nombreux et potentiellement graves de l'olanzapine, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite.

     

    Action thérapeutique

    • Antipsychotique atypique

    Indications

    • Psychose aiguë ou chronique et épisode maniaque aigu, en cas d'intolérance ou d'échec du traitement avec d'autres antipsychotiques (préférer l'halopéridol pour ces indications)

    Présentation

    • Comprimés à 2,5 mg, 5 mg et 10 mg

    Posologie

    • Adulte : 10 mg une fois par jour. Augmenter jusqu’à 15 mg par jour si nécessaire (max. 20 mg par jour).
    • Réduire la dose de moitié chez le patient âgé (max. 10 mg par jour).

    Durée

    • Psychose aiguë : au moins 3 mois
    • Psychose chronique : au moins un an
    • Épisode maniaque : 8 semaines après la disparition des symptômes

     

    Arrêter le traitement progressivement (en 4 semaines). Si des signes de rechute apparaissent, augmenter la dose puis la réduire plus progressivement.

    Contre-indications, effets indésirables, précautions

    • Ne pas administrer en cas de troubles cardiaques (insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde récent, troubles de la conduction, bradycardie, etc.), démence (p. ex. maladie d’Alzheimer), maladie de Parkinson, antécédents de syndrome malin des neuroleptiques et de glaucome à angle fermé.
    • Administrer avec prudence et sous surveillance chez les patients âgés ; en cas d’hypokaliémie, hypotension, troubles urétro-prostatiques, insuffisance rénale ou hépatique, antécédents de convulsions. 
    • Peut provoquer : hypotension orthostatique, somnolence (le signaler aux conducteurs/utilisateurs de machine), symptômes extrapyramidaux, hyperprolactinémie, prise de poids, hyperlipidémie, hyperglycémie, effets anticholinergiques (constipation, sécheresse de la bouche), céphalées, insomnie, vertige, dysfonction sexuelle ; syndrome malin des neuroleptiques (fièvre inexpliquée avec des troubles neuromusculaires), rare mais imposant l’arrêt immédiat du traitement.
    • En cas de symptômes extrapyramidaux, tenter de réduire la dose d'olanzapine ou, si les symptômes extrapyramidaux sont sévères, associer bipéridène ou trihexyphénidyle.
    • Éviter ou surveiller l’association avec : 
      • médicaments dépresseurs du système nerveux central (analgésiques opioïdes, sédatifs, antihistaminiques H1, etc.) ;
      • ciprofloxacine (augmentation des concentrations plasmatiques de l’olanzapine) ;
      • carbamazépine, rifampicine, phénobarbital, phénytoïne, ritonavir (diminution des concentrations plasmatiques de l’olanzapine) ;
      • antihypertenseurs (risque d’hypotension) ; médicaments allongeant l’intervalle QT (amiodarone, chloroquine, érythromycine, fluconazole, méfloquine, pentamidine, quinine, etc.).
    • Éviter l’alcool pendant le traitement (augmentation du risque de sédation). 
    • Grossesse : réévaluer la nécessité de poursuivre le traitement ; s'il est poursuivi, utiliser la dose minimale efficace. Surveiller le nouveau-né pendant les premiers jours de vie (risque d'agitation, tremblements, hyper/hypotonie, difficultés respiratoires, troubles du sommeil, etc.) si la mère a été traitée pendant le 3e trimestre. Si le traitement débute pendant la grossesse, préférer l'halopéridol.
    • Allaitement : si indispensable, ne pas dépasser 10 mg par jour.

    Conservation 

     
    –  Température inférieure à 25 °C