Sommaire
Action thérapeutique
- Antiépileptique, thymorégulateur
Indications
- Épilepsie : crises généralisées tonico-cloniques, crises focales (partielles) et crises d'absence
- Prévention des récidives des troubles bipolaires
Présentation
- Comprimés gastro-résistants à 200 mg et 500 mg
- Solution orale à 200 mg/5 ml, à administrer à l'aide d'un dispositif d'administration (seringue orale, cuillère-doseuse ou godet avec graduations)
Posologie
Commencer par une dose faible puis l'augmenter progressivement en fonction de la réponse et de la tolérance du patient.
Épilepsie
- Enfant de 2 à 11 ans : commencer par 10 à 15 mg/kg une fois par jour ou 5 à 7,5 mg/kg 2 fois par jour ; augmenter la dose journalière par paliers de 5 à 10 mg/kg chaque semaine, jusqu'à 12,5 à 15 mg/kg 2 fois par jour si nécessaire (max. 600 mg 2 fois par jour).
- Enfant de 12 ans et plus et adulte : commencer par 500 à 600 mg une fois par jour ; augmenter la dose journalière par paliers de 200 mg tous les 3 jours, jusqu'à 500 mg à 1 g 2 fois par jour si nécessaire (max. 2,5 g/jour).
Prévention des récidives des troubles bipolaires
- Adulte : commencer par 200 mg 2 fois par jour ; augmenter la dose journalière jusqu'à atteindre la posologie optimale, habituellement autour de 500 mg 2 fois par jour (max. 1 g 2 fois par jour).
Durée
- Aussi longtemps que nécessaire. Ne pas interrompre brutalement le traitement, même en cas de substitution par un autre médicament.
Contre-indications, effets indésirables, précautions
- Ne pas administrer :
- chez les filles et femmes en âge de procréer. Si le traitement est nécessaire et qu’il n’existe pas d’alternative, un test de grossesse sanguin négatif et une contraception efficace sont nécessaires ;
- chez les enfants de moins de 2 ans (augmentation du risque d'hépatotoxicité) ;
- en cas de pancréatite, troubles ou antécédents de troubles hépatiques.
- Réduire la dose en cas d'insuffisance rénale.
- Peut provoquer :
- somnolence (le signaler aux conducteurs/utilisateurs de machine), symptômes extrapyramidaux, troubles du comportement, état confusionnel, insomnie ;
- prise de poids, règles irrégulières, troubles digestifs, carence en vitamine D (envisager une supplémentation), ostéoporose, thrombopénie ;
- rarement : pancréatite, troubles hépatiques (p. ex. élévation des enzymes hépatiques), allongement du temps de saignement, réactions d'hypersensibilité (y compris réactions cutanées sévères telles que syndromes de Stevens-Johnson, Lyell et DRESS), encéphalopathie hyperammonémique. Dans ces cas, arrêter le traitement. Les symptômes précoces tels que fièvre, éruption cutanée, aphtes et saignements nécessitent une consultation immédiate.
- dépression respiratoire et coma en cas de surdosage.
- Si possible, réaliser au moins NFS, enzymes hépatiques et natrémie, au départ puis régulièrement pendant le traitement ; vérifier le temps de prothrombine avant intervention chirurgicale.
- Éviter ou surveiller l'association avec :
- méfloquine, carbapénèmes, antidépresseurs tricycliques, rifampicine, inhibiteurs de protéase, autres antiépileptiques (diminution de l'effet du VPA) ;
- acide acétylsalicylique, érythromycine, isoniazide (augmentation de la toxicité du VPA) ;
-
médicaments contenant de l'alcool, benzodiazépines, analgésiques opioïdes, antipsychotiques, antihistaminiques de première génération (hydroxyzine, prométhazine), antidépresseurs, autres antiépileptiques, etc. (augmentation de la sédation).
- Éviter l'alcool pendant le traitement (augmentation du risque d'effets indésirables).
- Grossesse : ne pas utiliser (risque d’anomalies de fermeture du tube neural ; malformations urogénitales, des membres et de la face ; troubles neuro-développementaux).
- En cas de grossesse chez une femme traitée pour épilepsie, changer pour un médicament plus sûr (lévétiracétam). Si le VPA est la seule option, informer les parents des risques pour l'enfant ; utiliser la dose minimale efficace ; fractionner les prises au cours de la journée pour minimiser les pics de concentrations plasmatiques.
- Administrer une dose élevée d’acide folique (5 mg/jour) pendant le premier trimestre. Commencer le plus tôt possible, y compris pendant la période pré-conceptionnelle en cas de grossesse planifiée.
- Allaitement : administrer avec prudence (passe dans le lait maternel) ; surveiller l'enfant (risque d'hépatotoxicité et de saignements).
Remarques
- Prendre au cours des repas.
- Le VPA peut être utilisé avec des implants contraceptifs et des contraceptifs oraux, bien que les œstrogènes puissent diminuer les concentrations plasmatiques du VPA.
Conservation
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– Température inférieure à 25 °C